Droits des femmes et droits des travailleurs
Comme le souligne le Congrès du travail du Canada dans un rapport émis dernièrement, un nombre croissant de Canadiennes font face à la pauvreté et à des barrières en tant que travailleuses et parents.
Le rapport du CTC est à la fois informatif et décourageant.2 En 1977, l’Organisation des Nations Unies a désigné le 8 mars pour marquer la Journée internationale des femmes; pourtant, 30 ans plus tard, les Canadiennes sont toujours aux prises avec des obstacles fondés sur le sexe, certains desquels proviennent du gouvernement fédéral lui-même.
Depuis son entrée au pouvoir en janvier 2006, le gouvernement Harper a retranché 43 % du budget de fonctionnement de l’organisme Condition féminine Canada, a fermé 12 de ses 16 bureaux régionaux, a éliminé le financement de la recherche et des subventions destinées à la promotion de l’égalité des femmes, et a déchiré les ententes fédérales-provinciales sur les garderies, les remplaçant par une subvention en espèces de 100 $ par mois par enfant qui n’a rien fait pour régler la pénurie chronique de services de garde de qualité et abordables au Canada.
Que peuvent faire les syndicats? Le militantisme politique est obligatoire.
ls doivent aussi fournir aux non-syndiqués les outils nécessaires pour se solidariser car, comme le rapport le précise, les femmes dans des lieux travail syndiqués se sont retrouvées dans une bien meilleure situation que leurs consoeurs non syndiquées au cours des 30 dernières années.